Décors : la jungle
En préparation de ma campagne pour FNG, il me fallait un peu de jungle. J'en profite donc pour vous partager cet article pour vous expliquer comment j'ai procédé.
Matériel nécessaire
- du carton-bois de 3mm d'épaisseur, 18x24cm
- un cutter
- de la colle à bois et un vieux pinceau
- du flocage
- du lichen vert
- de l'enduit de rebouchage et un couteau pour l'appliquer
- de la peinture (ocre et vert), un gros pinceau
- optionnellement, un pistolet à colle et une perceuse avec une petite mèche
- quelques arbres et éléments de végétation : pour les palmiers, je vous conseille ce site !
J'utilise ici les références FC100 et FD70 pour les palmiers. Les fougères arborescentes sont réalisées à partir des ED50, quant aux herbes, vous pouvez trouver les équivalents sur le site en question (le "modèle 1" et la référence S12 entre autres). Ne soyez pas avares sur le nombre de variétés à employer : la nature adore la diversité !
Technique
La perceuse va se révéler une amie fidèle pour cette première partie. Les palmiers donnés en référence sont effectivement vendus avec une tige à leur base afin de pouvoir être plus facilement fixés sur un socle.
Des trous sont donc faits à différents endroits sur le carton-bois afin de recevoir les palmiers (ceux-ci ne sont pas collés immédiatement). J'ai utilisé ici 8 palmiers de deux modèles différents, mais on peut imaginer en mettre un peu plus sans trop "étouffer" le décor.
A partir de l'implantation de ces palmiers, je détermine les contours du futur décor en les traçant grossièrement au crayon gris. Les palmiers sont alors retirés et les bords du socle découpés. Pour se fondre plus facilement avec le tapis de jeu, les bords sont ensuite biseautés au cutter.
Les tiges sous les palmiers sont bien pratiques, mais aussi un peu trop longues. Je les découpe à la lame de cutter passée au ras du carton, cependant, attention à ne pas vouloir mettre trop de force sur la lame, qui risque alors de se casser !
Maintenant que nous avons les bases de notre jungle, il faut meubler l'espace entre les palmiers par de la végétation plus rase. Pour cela, j'utilise 4 ou 5 types de végétation différents, allant de la touffe d'herbe à la plante à larges feuilles de 3 ou 4 cm de hauteur.
Les fougères arborescentes sont typiques des forets primaires (non-exploitées par l'homme). Pour en faire quelques-unes, je coupe à 1 - 1,5cm de hauteur un petit modèle de palmier :
Toute cette végétation est collée au pistolet à colle (c'est plus rapide) ou à la colle à bois (si vous êtes moins pressé que moi). Je n'hésite pas à refaire quelques trous à la perceuse pour y enfoncer les tiges de ma végétation avant de les coller, histoire que l'assemblage soit bien fixé.
N'hésitez pas à ajouter quelques brindilles et autres cailloux, ça n'ajoute que plus de réalisme à l'ensemble. Après avoir ajouté une douzaines de plantes et collé les palmiers, cela donne ça :
Contrairement à ce que l'on peut penser, le sol de la jungle n'est pas couvert d'herbe. Le végétation haute forme une barrière contre le soleil et la pluie, aussi la végétation basse peine à pousser dans la pénombre ainsi créée et le sol est plutôt dégagé. Il paraîtrait même (mais je n'y suis pas encore allé pour le vérifier) qu'une lampe y serai plus utile qu'une machette...
Pour l'instant, le carton qui forme notre sol est plutôt morne. C'est ici que l'enduit de rebouchage s'avère intéressant. En en appliquant une fine couche (à peine un millimètre, voire même pas du tout à certains endroits), on peut donner un peu de relief qui permet de simuler le sol dégagé de la jungle. La couche d'enduit étant peu épaisse, elle sèche en quelques minutes : ça vous laisse le temps d'ébarber vos palmiers ou de faire une petite pause...
Nous en arrivons (presque) à la fin de ce tuto ! Nous allons maintenant passer une couche diluée de peinture ocre (j'utilise du Vermine Fur GW, diluée avec de l'eau à 50%). Pourquoi de la peinture diluée ? Pour deux raisons : le carton et l'enduit absorbent rapidement l'eau, ce qui fait que la peinture non diluée est rapidement sèche. En plus, diluer la peinture permet de faire varier la teinte et ne pas se retrouver avec un socle uniformément brun-rouge...
Les bords du socle, toujours pour mieux se fondre avec ma table de jeu verte, sont peints en vert (Camo Green GW).
Enfin, la touche finale, du flocage est collé à la colle à bois sur les bords (et également au pied de certains palmiers) et j'ajoute du lichen vert (collé également à la colle à bois) pour faire un peu plus de végétation. En moins de 3h, vous voilà avec un bout de jungle prêt à jouer !
Matériel nécessaire
- du carton-bois de 3mm d'épaisseur, 18x24cm
- un cutter
- de la colle à bois et un vieux pinceau
- du flocage
- du lichen vert
- de l'enduit de rebouchage et un couteau pour l'appliquer
- de la peinture (ocre et vert), un gros pinceau
- optionnellement, un pistolet à colle et une perceuse avec une petite mèche
- quelques arbres et éléments de végétation : pour les palmiers, je vous conseille ce site !
J'utilise ici les références FC100 et FD70 pour les palmiers. Les fougères arborescentes sont réalisées à partir des ED50, quant aux herbes, vous pouvez trouver les équivalents sur le site en question (le "modèle 1" et la référence S12 entre autres). Ne soyez pas avares sur le nombre de variétés à employer : la nature adore la diversité !
Technique
La perceuse va se révéler une amie fidèle pour cette première partie. Les palmiers donnés en référence sont effectivement vendus avec une tige à leur base afin de pouvoir être plus facilement fixés sur un socle.
Des trous sont donc faits à différents endroits sur le carton-bois afin de recevoir les palmiers (ceux-ci ne sont pas collés immédiatement). J'ai utilisé ici 8 palmiers de deux modèles différents, mais on peut imaginer en mettre un peu plus sans trop "étouffer" le décor.
A partir de l'implantation de ces palmiers, je détermine les contours du futur décor en les traçant grossièrement au crayon gris. Les palmiers sont alors retirés et les bords du socle découpés. Pour se fondre plus facilement avec le tapis de jeu, les bords sont ensuite biseautés au cutter.
Les tiges sous les palmiers sont bien pratiques, mais aussi un peu trop longues. Je les découpe à la lame de cutter passée au ras du carton, cependant, attention à ne pas vouloir mettre trop de force sur la lame, qui risque alors de se casser !
Maintenant que nous avons les bases de notre jungle, il faut meubler l'espace entre les palmiers par de la végétation plus rase. Pour cela, j'utilise 4 ou 5 types de végétation différents, allant de la touffe d'herbe à la plante à larges feuilles de 3 ou 4 cm de hauteur.
Les fougères arborescentes sont typiques des forets primaires (non-exploitées par l'homme). Pour en faire quelques-unes, je coupe à 1 - 1,5cm de hauteur un petit modèle de palmier :
Toute cette végétation est collée au pistolet à colle (c'est plus rapide) ou à la colle à bois (si vous êtes moins pressé que moi). Je n'hésite pas à refaire quelques trous à la perceuse pour y enfoncer les tiges de ma végétation avant de les coller, histoire que l'assemblage soit bien fixé.
N'hésitez pas à ajouter quelques brindilles et autres cailloux, ça n'ajoute que plus de réalisme à l'ensemble. Après avoir ajouté une douzaines de plantes et collé les palmiers, cela donne ça :
Contrairement à ce que l'on peut penser, le sol de la jungle n'est pas couvert d'herbe. Le végétation haute forme une barrière contre le soleil et la pluie, aussi la végétation basse peine à pousser dans la pénombre ainsi créée et le sol est plutôt dégagé. Il paraîtrait même (mais je n'y suis pas encore allé pour le vérifier) qu'une lampe y serai plus utile qu'une machette...
Pour l'instant, le carton qui forme notre sol est plutôt morne. C'est ici que l'enduit de rebouchage s'avère intéressant. En en appliquant une fine couche (à peine un millimètre, voire même pas du tout à certains endroits), on peut donner un peu de relief qui permet de simuler le sol dégagé de la jungle. La couche d'enduit étant peu épaisse, elle sèche en quelques minutes : ça vous laisse le temps d'ébarber vos palmiers ou de faire une petite pause...
Nous en arrivons (presque) à la fin de ce tuto ! Nous allons maintenant passer une couche diluée de peinture ocre (j'utilise du Vermine Fur GW, diluée avec de l'eau à 50%). Pourquoi de la peinture diluée ? Pour deux raisons : le carton et l'enduit absorbent rapidement l'eau, ce qui fait que la peinture non diluée est rapidement sèche. En plus, diluer la peinture permet de faire varier la teinte et ne pas se retrouver avec un socle uniformément brun-rouge...
Les bords du socle, toujours pour mieux se fondre avec ma table de jeu verte, sont peints en vert (Camo Green GW).
Enfin, la touche finale, du flocage est collé à la colle à bois sur les bords (et également au pied de certains palmiers) et j'ajoute du lichen vert (collé également à la colle à bois) pour faire un peu plus de végétation. En moins de 3h, vous voilà avec un bout de jungle prêt à jouer !
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